Volta a Catalunya

Au revoir et adieu, jolie fille d'Espagne

Tour de Catalogne 2014. Etape 2. Mataro – Gérone (168km), le 25/03/2014.

Nous aussi au vélo, on a nos questions existentielles. Depuis quelques années, un débat déchire les amateurs de vélo. Pour ou contre l'oreillette. Les partisans et les contradicteurs se livrent une guerre acharnée où quelques morts, même, sont à déplorer. Moi, pour ou contre l'oreillette, je m'en fous. Mais aujourd'hui, enfin, face à l'injustice, une union sacrée pointe le bout de son nez, une revendication commune effaçant pour un temps les disputes anciennes. Même moi qui m'en fous de l'oreillette, je clame avec eux, c'est dire si tout le monde clame la même chose. Que les coureurs aient, ou non, les informations concernant le qui est où et à combien de temps reste discutable. Mais pour tous les autres gens, genre nous, quand même, ce serait mieux d'avoir deux-trois indications parfois. Nous savions l'Espagne en crise mais nous ne l'imaginions pas déjà la tête sur le billot. Les organisateurs du Tour de Catalogne ont parcouru toutes les routes d'Espagne, de la Galice à la lointaine Andalousie. En vain. Pas moyen de trouver un GPS digne de ce nom. Ainsi, depuis hier soir, une grande aumône est organisée après chaque étape. Les organisateurs, sans trop y croire, espèrent pouvoir réunir une vingtaine d'euros pour pouvoir passer en douce la frontière et importer un GPS, il paraît qu'en France, y'en a. Pour l'instant, on nous balance les écarts entre les coureurs et les distances restant à parcourir un peu à la louche. Avec un chronomètre et une vue d'hélicoptère. Ça reste gérable sur une étape de sprint, même si Mezgec hier est arrivé cinq kilomètres avant l'arrivée, mais à partir de demain, cette histoire, ça va pas être drôle du tout. Aujourd'hui aussi, c'était jour de sprint. Alors Mezgec en a profité pour avaler un deuxième quartier d'orange juteux.


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